Qui n'a pas rêvé de venir à bout des limaces et gastéropodes qui ruinent les carrés de fraisiers, de salades, que l'on s'est donné tant de mal à planter et faire pousser ?
Un anti-limace naturel : personnellement, cela fait déjà plusieurs années que je préserve mes cultures sensibles des escargots et limaces par un léger paillage de feuilles de fougère. Plus précisément la fougère aigle qui pousse souvent de manière sauvage un peu partout dans les fossés, et dont quelques pieds ont investi un coin de mon jardin, qui m'évitent en plus de partir refaire mes stocks trop loin.
Il me suffit en général de quelques feuilles que je découpe en particules et que j'étale entre mes salades, mes fraisiers, mes courgettes. Une ou deux autres feuilles émiettées de la même manière sont disséminées autour des plate bandes sujettes aux gastéropodes, et en général me voilà tranquille pour un sacré bout de temps.
Il se dit que la fougère empoisonne les limaces, parce qu'elle contiendrait un aldéhyde se transformant en métaldéhyde mortel après fermentation, qui serait fatal à nos gastéropodes ennemis.
Le purin de fougères constitue aussi une autre préparation intéressante pour le jardinier par ses vertus insecticides.
Pteridium aquilinum
Utilisations
Litière
Cette fougère est souvent utilisée pour faire office de litière pour le bétail dans les régions montagneuses où la récolte de la paille est limitée.
Paillage antifongique
La fougère, en particulier la fougère aigle (Pteridium aquilinum) commune dans les landes et forêts françaises, peut être utilisée en jardinage biologique[1]. On la récolte de préférence sèche ou jaunissante, à l'automne. A cette époque de l'année, sa vocation première est de servir de protection contre le gel à toutes les plantes sensibles: mâches, chicorée sauvage, scarole, artichaut...
Quand vient le printemps, la fougère se transforme en matériau idéal pour la couverture du sol. C'est dans les fraisiers qu'elle donne le meilleur d'elle-même grâce a son action allélopathie antifongique contre la pourriture grise. Mais on peut également l'utiliser pour pailler toutes sortes de culture des lors que le sol s'est réchauffé, en guise d'assurances anti-sécheresse et anti mauvaises herbes.
En paillage frais ou sec de 5 cm d'épaisseur environ, elle attire mais empoisonne les limaces car elle contient un aldéhyde se transformant en métaldéhyde après fermentation. Le purin de fougère peut également être utilisé à cet effet et il serait encore plus efficace si l’on ajoute quelques marrons d’Inde écrasés lors de la fabrication.
Purin de fougère insecticide
Le purin de fougère est également un insecticide puissant qui permet de détruire le puceron lanigère (que la plupart des insecticides chimiques n’arrivent pas à contrôler). Il serait également efficace contre le taupin de la pomme de terre et la citadelle de la vigne. Utiliser en pulvérisation dilué à 10% (laisser fermenter 1 dose de fougère dans 10 doses d'eau puis diluer le résultat de la fermentation dans 10 fois son volume d'eau et pulvériser). C’est un des rares insecticides à utiliser en « curatif ».
Engrais vert
La fougère aigle pousse dans les sols acides mais elle n'acidifie pas le sol: cette plante est une plante améliorante qui contient de grandes quantités de Chaux, remède naturel contre l'acidité. Mieux elle constitue un véritable engrais vert, 7 fois plus riche en azote, 3 fois plus riche en phosphore et 5 fois plus riche en potasse que le fumier de vache ! Il est donc souhaitable de l'incorporer au sol après qu'elle ait servi de "mulch". Elle favoriserait le développement d'un important chevelu racinaire.
La fougère mâle (Dryopteris filix-mas) aurait des propriété proches de la fougère aigle, sauf les actions antifongiques [2].
Toxicité
Toutes les parties de la fougère aigle sont considérées comme toxiques en raison de sa teneur en aquilide A et aux dérivés du cyanure. Les animaux qui en abusent (rongeurs, jeunes bovins en stabulation libre avec fougère utilisée comme litière) sont atteints d'une maladie mortelle nommée "pteridisme". Les chevaux peuvent également en souffrir s'ils en consomment en forte dose (plus de 2 kg par jour pendant 1 mois). A petite dose, on peut les soigner à l'aide de vitamine B1.
La jeune fougère contient une thiaminase (détruisant la vitamine B1), un hétéroside cyanogénétique et des substances cancérigènes.
On utilise toutefois de jeunes pousses de fougères cuites comme légume dans certaines parties du Japon et de la Corée et ces populations ont le plus fort taux de cancer de l'estomac au monde.
Les massifs de fougères pullulent souvent de tiques propageant des maladies redoutables pour les chiens comme pour l'homme (Maladie de Lime, par exemple).
A défaut de BRF.......manque de matière première, se rabattre sur la fougère qui est partout, quand vient le printemps, la fougère se transforme en matériau idéal pour la couverture du sol. C'est dans les fraisiers qu'elle donne le meilleur d'elle-même grâce a son action allélopathique antifongique contre la pourriture grise. Mais on peut également l'utiliser pour pailler toutes sortes de cultures dès lors que le sol s'est réchauffé, en guise d'assurances anti-sécheresse et anti mauvaises herbes.
En paillage frais ou sec de 5 cm d'épaisseur environ, elle attire mais empoisonne les limaces car elle contient un aldéhyde se transformant en métaldéhyde après fermentation. Le purin de fougère peut également être utilisé à cet effet et il serait encore plus efficace si l’on ajoute quelques marrons d’Inde écrasés lors de la fabrication.
Purin de fougère insecticide :
Le purin de fougère est également un insecticide puissant qui permet de détruire le puceron lanigère (que la plupart des insecticides chimiques n’arrivent pas à contrôler). Il serait également efficace contre le taupin de la pomme de terre et la citadelle de la vigne. Utiliser en pulvérisation dilué à 10 % (laisser fermenter 1 dose de fougère dans 10 doses d'eau puis diluer le résultat de la fermentation dans 10 fois son volume d'eau et pulvériser). C’est un des rares insecticides à utiliser en « curatif ».
Nina
La technique du paillage est facile à mettre en œuvre soit au potager, sur les massifs de fleurs et d’arbustes et au pied des arbres nouvellement plantés. Le paillage est une aide indispensable au jardin pour une culture biologique de celui –ci.
Nous ne parlerons pas ici des paillages plastiques, car bien souvent inesthétiques, ils ne trouveront leur place que dans la plantation de haies bocagères par exemple.
Installation du paillage :
La mise en place du paillage au potager se fera au fur et à mesure de vos plantations, il devra se dégrader rapidement pour ne pas occuper le terrain après les récoltes. Au jardin d’agrément vous aurez avantage à le faire en automne car il jouera un rôle de tampon thermique.
ATTENTION certaines plantes de vos jardins détestent l’humidité excessive l’hiver, alors évitez de les pailler ou si vous les avez paillé pour l’été écartez le paillage l’hiver.
*il est indispensable que le sol soit au préalable travaillé, ne jamais mettre de paillis sur une terre tassée.
*Avant d’installer votre paillis débarrasser le sol des herbes vivaces, les herbes annuelles ne franchirons pas le paillis si il est de bonne épaisseur.
*Toujours faire ce travail près une période pluvieuse un bon arrosage.
*Le paillage végétale peut avoir un inconvénient, provoquer de la pourriture aux pieds des végétaux sensibles (salades). Vous devrez donc écarter celui-ci de la plante.
*Pour le paillage d’espace vert vous complèterez le paillis au fur et à mesure de sa dégradation.
Les différentes formes de paillage et leurs inconvénients :
1-Les tontes de gazon ou de prairies :
Certainement la forme de paillage la plus employée. ATTENTION uniquement des tontes de gazon non traitées. Son apport limitera les arrosages, ce paillis est en plus riche en azote. C’est vraiment le paillis le moins cher qui soit, il ne devra cependant être étendu qu’après un pré- fanage de quelques jours. Une couche de 8 à 10cm pourra sur des massifs tenir 5 mois. Sur de jeunes plantations il ne faudra pas l’employer car il est très riche en azote et il y a donc risque de brulure. Pour ne pas avoir de risque de voir pousser des graminées dans votre paillis faites les tontes avant la montée à graine des plantes.
2-Les feuilles mortes :
Ramassées en automne et stockées, elles feront un paillis qui fertilisera le sol. Certaine feuilles comme celles du platane devront être broyées car elles sont longues à se décomposer. Ne mettez pas 100%de feuilles de chêne car elles sont riches en tanin.
3- les feuilles de fougères :
C’est un excellant paillage riche en potasse et sa mise en œuvre est facile. L’été paillez les pieds de tomate avec des feuilles de fougères fraiches (elles ont un pouvoir répulsif contre certains insectes). Elles joueront un rôle de régulateur de température de votre sol, souvent utile pour certaines plantes.
4-la paille de céréale :
Ce pourrait paraitre la plus facile à employer et de plus elle est peu chère et son apport de potassium n’est pas négligeable. Mais elle présente beaucoup d’inconvénients : pour un potager sa dégradation si elle n’est pas broyée, est assez longue ; mais surtout pour se décomposer elle demande beaucoup d’azote. En plus elle est riche en graine de graminées qui dès la première pluie lèverons.
5- les paillettes de lin :
Voila un paillage qui serait idéal mais son cout est élevé. Les paillettes de lin ont un fort pouvoir de rétention d’eau. Elles sont aussi un régulateur thermique du sol. C’est un paillis propre et décoratif.
6- seulement à titre indicatif les restes de torréfaction et de séchage du cacao :
Quand on veut faire un jardin biologique et écologique il est contre productif d’importer ce matériau du bout de la planète quand on à tout ce qu’il faut sur place.
7-Les écorces de pin des Landes :
Vous l’emploierez en couche de 10cm minimum pour le gros calibrage et en couche de 5 cm pour le petit calibre (préférez cette forme).Elles ne seront utilisées qu’au jardin d’agrément. Elles ont un gros inconvénient, c’est d’acidifier le sol. Les écorces de pin seront par contre le paillage idéal des plantes de terre de bruyère.
8-Le BRF, sous ce nom se cache en fait les petites branches de débroussaillage broyé :
Ecologiquement c’est le meilleur ; il recycle les déchets de taille, de débroussaillage et d’élagage qui bien souvent étaient brulés. Pour la culture biologique (sil ne contient pas de déchet de taille de conifère) c’est bon stimulateur de la vie microbienne du sol. Par les différents composant qu’il apporte les plantes seront plus résistantes ; Il augmente le pouvoir de rétention d’eau du sol. ATTENTION : certaines villes pratiquant, ce qui est louable, le compostage des déchets vert le restitue aux habitants. Vous ne devrez pas l’utilisez au potager car en ville les déchets de taille sont en grande partie issue des tailles de haies encore en grande partie plantée de conifères.
Le meilleur paillage sera le BRF issu de plantes non résineuses mélanger avec de la tonte de pelouse à raison de 20%.
La fougère Aigle:
