La tour à pommes de terre




Le principe consiste à planter quelques tubercules (3 à 4 ) dans une tout cylindrique réalisée avec du treillis rigide et à couvrir les tiges avec du compost bien mûr mélangé avec du sable 2/3 de compost, au fur et à mesure qu’elles s’allongent.

Pour comprendre l’originalité de ce procédé, il faut se remémorer trois choses. D’abord, que la durée normale des plants de pommes de terre, de 90 à 140 jours, en pleine terre, suivant la race ( hâtive ou mi-tardive) est influencée par le degré d’humidité de la terre (modéré mais permanent) : ensuite, que le buttage est une intervention destinée à augmenter le nombre de tiges (et par voie de conséquence celui des tubercules), et enfin que la qualité (même dans le cas des variétés ordinaires) est favorisée par la richesse nutritive de la terre mais pas trop d’azote dont l’excès influence défavorablement la conservation ;

Sachant ce qui précède, on peut affirmer que pour augmenter le rendement cultural en kilogrammes, il faut : accroître l’importance du buttage (de là, l’utilité d’opérer en plusieurs fois) ; prolonger, autant que possible la durée de végétation actives ( les tubercules grossissent aussi longtemps que les feuilles reste vertes), et distribuer une nourriture facilement assimilable. Cette méthode est basée sur la physiologie de l’espèce dont les tubercules ne sont que des tiges souterraines servant d’organes à la plante.
Toutes les conditions favorables étant réunies dans la tour à pommes de terre, cela explique le rendement énorme des plantes de 60 kg à 100 kg au m2.
Ce procédé permet d’optimiser l’utilisation de la matière organique obtenue à partir d’une certaine biomasse tout en réduisant les besoins en eau .

Procédé :
1) Germinations des tubercules acheté chez votre fournisseur en bio, prenez des tubercules de taille moyenne , poser les dans une cagette pas trop haute sinon vos germes vont montés pour trouver la lumière.
2) Mise en place d’un treillis = ou – 1 m de haut, si vous faites la tour à pommes de terre sur un balcon ou chez devant d’une baie vitrée, mettez un plastique sur le sol, ou encore mieux utiliser un sac poubelle en plastique de 100 litres ou le plus grand possible que vous trouverez si vous voulez une grosse quantité ou une nombreuse famille à nourrir.
Si vous faîtes votre tour à l’extérieure travailler votre sol sur 10 à 15 cm et amender le, votre production en sera augmenter l’enracinement vous fournira des tubercules supplémentaires .
3) mise en place du plastique noir XXXXXXXXXXX qui sert a soutenir votre terreau, placer ce plastique autour du treillis en l’enroulant sur lui même à environ 30 cm, placer une couche de terreau de 15 cm=======, poser vos tubercules espacés de 40 cm en tous sens , le germe vers le haut et ensuite recouvrer de 10 cm de terreau.
4) Premier buttage quelques jours après la levée 4 à 5 jours , recouvrir de 10 cm de terreau, le deuxième buttage se fait lorsque les plants §§§§§ ont atteints 15 cm de haut, rajouter alors 10 cm de terreau et dérouler votre plastique légèrement au dessus du terreau , vos pommes de terres dépassent encore du terreau de 3 à 4 cm ils faut qu’elles puissent profiter de la lumière, les buttages suivants se feront de la même façons, lorsque vos pommes de terre commenceront à fleurir arrêter de les butter et laisser les faire leur fin de végétation, après la fin de la floraison vos plantes vont commencer à dépérir, vous pouvez alors commencer a les récolter, ou alors si vous avez la patience d’attendre que la plante sèche vos pommes de terre seront plus développé, et donc vous aurez une récolte plus importante, vous pouvez renouveler cette opération 3 à 4 fois dans l’année à l’intérieur (les pommes de terre ne supporte pas le gel) , sous abri vous pouvez commencer votre tour maintenant, veillez que la tour soit dans un endroit lumineux et si possible ensoleillé .
Si vous n'avez pas de compost chez vous et que vous décidiez d'acheter un sac de terreau bio bien évidemment, prenez du terreau de semis ou de l'or noir avec la marque nature et progrés et ne rajoutez pas de sable.
Désolé pour le croquis , j'ai essayé mais je n'y suis pas arrivé, j'espère avoir été clair Je vous conseille des charlottes(pommes vapeur, robe de chambre ,sautés, rissolés, salade, ragoût)
Durée plantation ,récolte 90 a 120 jours, conservation 180 jours
Désiré Frites, purée
Durée plantation ,récolte 120 a 150 jours, conservation 240 jours
Mistral (frites, purée, pommes vapeur)
Durée plantation ,récolte 80 a 90 jours, conservation 150 jours
Samba frites, purée, pommes vapeur
Durée plantation ,récolte 80 a 90 jours, conservation 270 jours
Bon je ne vais pas vous donner toute ma liste car elle est trop longue , si vous ne trouvez pas ces variétés, envoyer un message sur le forum, et si j’ai des renseignements , je vous les donnerai, j’attends vos trucs et astuces dans tous les domaines,et je vous fournirai bientôt une fiche sur la culture de la pomme de terre en plein champs a bientôt pour un autre truc Dynamis 09


LA TOUR AVEC DES PNEUS
Je prends donc un pneu, y ajoute un peu de terre, puis mes PDT, je les recouvre de terre, et surtout dans la partie circulaire interne du pneu : des feuilles, bois, enfin tout ce qui servira de compost (SURTOUT PAS de terre !) et assurera toujours une bonne humidité...

Lorsque l'on arrive à la hauteur maximale du pneu, ajouter un nouveau pneu sur le premier, et remettre de la terre, etc etc .....

Voici pour moi les avantages de cette technique (en plus du gain de place !) :
*
chaleur maximale pour les plants grâce au "pneumatique"
* humidité constante
* possibilité de décorer sa "tour" pneumatique en y peignant de jolis motifs
* enfin à la récolte, y'a plus qu'à enlever tous les pneus...et le tour est joué, cool non ?


Voilà pourquoi il ne faut PAS METTRE DE TERRE dans la partie circulaire interne du pneu (sinon LOURD A ENLEVER LE PNEU !!! )

Personnellement, j'arrête à 5 pneus... après ça suffit koi !

Pour la toxicité, franchement j'en doute :pascompris: ... en tout cas je n'ai jamais été malade...
Par contre, l'air pollué qu'on respire : en voilà de la toxicité, de la vraie ! :lol:

Quant aux 100 kg de récolte je ne sais pas car je n'ai pas pesé mes récoltes précédentes, mais c'est vrai que j'ai vachement plus récolté en pneus qu'avec les lignes traditionnelles (j'avais fait les 2 en même temps pour tester..!)

Et maintenant je fais mes Belles de Fontenay, mes Rattes, mes Amandines, mes Charlottes, etc en pneus....
ET J'ADORE !!!!!!

Et vive les frites, purées et gratins ! :coucou:

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Jolie notre Terre Mère et tout ce qu'elle nous offre !!!
Plantation en sacs, pour les balcons et terrasses :


Prendre un terreau pour plantations, très léger. Sinon faire le mélange suivant :
- 2 parts de bonne terre de jardin,
- 1 part de terreau universel,
- ½ part de compost,
- 4 litres d’engrais organique soit 10 % du volume,
- 2 poignées de corne broyée.
Mélanger de façon à obtenir un substrat très homogène (pour cela la bétonnière est l’outil idéal)
Prendre un sac vide, plastique et assez solide. Un sac de terreau par exemple ;
Mettre au fond 20 cm de mélange. Déposer 7 pommes de terre
Recouvrir de 10 cm de mélange. Par la suite on en rajoute au fur et à mesure de la pousse des pommes de terre, sans jamais les recouvrir totalement.
Percer le sac pour assurer le drainage
Planter un tuyau au milieu pour faciliter les arrosages.
Autre système avec moins de rendements mais amusant : La colonne de pommes de terre. C’est une suspension pour culture en pots, avec le même type de mélange. On la trouve chez Vive le Jardin, Baobab, Jardiland, Mr Bricolage.
Sarclez régulièrement en buttant : Cette opération a pour but, de couper l’herbe et de ramener de la terre sur le pied.
Plus vous ramenez de la terre, plus vos plantes tubériseront, donc, plus vous mangerez de pommes de terre.
N’appuyez pas trop sur les buttes parce que vous risqueriez de mettre quelques tubercules au grand jour. Par la suite ils verdiraient, c’est-à-dire qu’ils s’enrichiraient en solanine qui est un produit toxique. Il ne faut jamais manger les pommes de terre vertes.
Très régulièrement, je les traite avec un purin végétal en mélange. Consoude, tanaisie et prèle, vous pouvez également mettre de l’ortie.
Utilisez le à 10 % soit 1 litre pour 10 litres d’eau et ajoutez un agent mouillant pour qu’il soit encore plus efficace. Un peu de liquide vaisselle ou de savon noir par exemple. On a ainsi moins de maladies parce que les plantes sont plus résistantes et surtout beaucoup moins de doryphores qui ne doivent pas aimer le goût ou l’odeur.
Dès que vous voyez les premières fleurs, vos plants ne doivent jamais manquer d’eau.
C’est en effet à partir de ce stade que le tubercule grossit et toute sécheresse excessive diminuerait gravement le rendement final. Evitez également les à-coups d’arrosage, les courtes périodes de grande soif. Si vous faites cela, la pomme de terre va avoir un arrêt de végétation et les tubercules referont des petits. En fin de compte vous n’aurez que de petits calibres.
Si vous êtes forcés d’arroser le soir, faites le au pied des plantes seulement. Si vos feuilles restent humides trop longtemps, une nuit entière, c’est la catastrophe : Le mildiou attaque et peut vous anéantir votre culture très rapidement.




Pommes de terre sous paille

La théorie
La culture traditionnelle des pommes de terre est l’une des plus fastidieuses du potager : il faut enterrer les pommes de terre, les butter à plusieurs reprises, et enfin les récolter en bêchant profondément. Toutes tâches nécessitant une certaine dépense physique.
Il n’est cependant pas nécessaire d’enterrer les tubercules pour obtenir une récolte. Ils ont simplement impérativement besoin de ne pas recevoir la lumière du jour, qui les fait verdir et les charge de solanine, les rendant immangeables. Il est donc possible, en théorie, de cultiver des pommes de terre sans les enterrer, simplement en les recouvrant de paille.
Plusieurs méthodes sont proposées : Claude Bourguignon, se basant sur des méthodes traditionnelles boliviennes, recommande de les recouvrir de quelques dizaines de cm de paille. Emilia Hazelip, plus économe, recouvre le sol d’un carton, sous lequel est placé le tubercule auquel on ménage un orifice. Le carton étant lui-même recouvert d’une quantité de paille plus faible que dans le cas précédent. Une autre méthode consiste encore à placer les tubercules dans des pneus, qui sont progressivement empilés et remplis de paille. Le plant pousse alors en hauteur et peut théoriquement produire des tubercules sur toute la hauteur couverte.
Une méthode intermédiaire consiste à enterrer faiblement le tubercule (ne le recouvrir que d’un cm de terre), et à pailler généreusement.
Les interrogation
La principale interrogation retrouvée par les jardiniers concernant cette méthode concerne son rendement. Ils est généralement supposé qu’il est très faible. Il est parfois aussi affirmé que les tubercules, n’étant pas buttés, ne se forment pas correctement, car les rhizomes au bout desquels ils poussent « filent ».
La pratique
Nous avons testé en 2007 la méthode préconisée par Claude Bourguignon, avec des résultats satisfaisants : les tubercules se sont bien formés, atteignant une taille respectable. Le rendement total a été inférieur à ce que l’on pouvait attendre d’une méthode classique, en revanche, la qualité de la récolte était parfaite : pas le moindre signe d’agression de quelque parasite que ce soit, en cette année de mildiou.
Nous avons aussi testé en 2006 et 2007 la méthode intermédiaire, avec d’excellents résultats : rendement comparable à une méthode classique, bonne qualité de la récolte, faible travail. Pour l’instant, cette méthode reste pour nous la plus satisfaisante.


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